Le Studio 66 rendra hommage aux femmes du 12 au 16 décembre
Par amitié
à l'égard de l'équipe de passionnés du cinéma STUDIO 66, nous mettons en ligne ci-dessous le programme de l'évènement "Portraits de Femmes". A cette occasion, nous rendons hommage au travail de
notre élue socialiste Isabel FLORES-RACMACHERS, chargée de la délégation municipale du droit des femmes.
Portraits de Femmes
du 12 au 16 décembre au Cinéma STUDIO 66,
66 rue Jean Jaurès
Vendredi 12 à 20h
Soirée Marcel Trillat et Marc Perrone
Dans le cadre du dispositif « passeurs d’images »
en partenariat avec ARCADI
Femmes précaires
Scénario et réalisation : Marcel Trillat,
Musique : Marc Perrone,
France / 2005 / 81 mn / Documentaire
Avec ce film, Marcel Trillat clôt la trilogie qu’il a consacrée au monde du travail, dénonçant le travail à temps partiel de 3 400 000 salariés gagnant moins que le
SMIC. Huit sur dix sont des femmes. Marcel Trillat nous offre cinq portraits croisés de femmes, brossés dans leur quotidien, au travail ou en famille. De l’ouvrière agricole à la postière, les
cinq salariées qu’il a filmées avec chaleur ne sont en rien des marginales. Elles font partie de ces « travailleurs pauvres » dont l’existence est officiellement reconnue. Sans misérabilisme, il
montre leur conditions de vie, leur temps morcelé, leur course contre un rythme insensé, leur lassitude mais aussi leur volonté de se battre, de s’en sortir et leur extraordinaire capacité à
rester à l’écoute des
autres.
Rencontre avec le réalisateur, animation musicale de Marc Perrone à l’issue de la projection
Tarif unique : 4 Euros
Dimanche 14 à partir de 16h
Les Femmes du Maghreb
Deux documentaires pour parler des femmes du Maghreb, et pause goûter entre les deux films avec thé à la menthe et pâtisseries orientales…
Dans le cadre de la 9 ème édition de la manifestation « Songe d’une nuit DV »
à 16h :
en partenariat avec l’association Indigènes films
Lettres à ma soeur
De Habiba Djahnine
Algérie / 2006 / 1h08 / Documentaire
« Nabila Djahnine, ma soeur, a été assassinée le 15 février 1995 à Tizi-Ouzou, une ville importante de la Kabylie. Nabila était présidente de l’association de défense et de promotion du droit des
femmes «Thighri N’tmettouth»(«Cri de femme») basée dans cette ville. En 1994 Nabila m’avait écrit une lettre, elle me racontait l’escalade de la violence, la répression, les assassinats, les
espoirs si maigres et son désarroi face à l’action quasi impossible en ces années de plomb. J’étais alors partie vivre pour quelques temps dans une ville du Sahara Algérien. Dix ans après
l’assassinat de Nabila, je retourne en Algérie pour faire ce film.
Lettre à ma soeur est ma réponse à sa lettre de 1994, une manière de raconter ce qui s’est passé depuis dix ans. Je veux retourner sur les lieux pour voir ce que
sont devenus Tizi-Ouzou et les gens qu’elle connaissait et avec lesquels elle militait. Je veux leur demander pourquoi l’assassinat et le massacre de civils sont devenus les seules réponses au
conflit qui oppose les Algériens ? Pourquoi le dialogue est-il devenu impossible ? » Habiba Djahnine
à 17h45 :
Femmes de la médina – (El Batalett)
De Dalila Ennadre
Maroc / 2000 / 60 mn
Portrait d’un groupe de femmes vivant depuis toujours dans le quartier historique de la médina de Casablanca. La réalisatrice, familière des lieux depuis son enfance, a partagé pendant plusieurs mois leur quotidien. Entre rires et larmes, au hammam, dans leur foyer, dans la rue, c’est à travers le regard de ses batalett (héroïnes) que nous vivons les événements majeurs du Maroc de cette période : la mort de Hassan II, la marche des femmes pour leurs droits en mars 2000, mais aussi les réalités de l’immigration et la
galère pour survivre…
Tarif unique : 3 Euros
Mardi 16 à 20h30
Rencontre avec Yamina Benguigui
Dans le cadre de la 9 ème édition de la manifestation « Songe d’une nuit DV »
Aïcha
De Yamina Benguigui
France / 2008 / 1h30
Française de 25 ans, d’origine algérienne, Aïcha habite dans une cité ghetto de la banlieue nord de Paris, où règne la loi du «groupe» et où chacun vit sous la surveillance de l’autre. Fille aînée des Bouamazza, une famille considérée par tous comme «modèle» dans le quartier, Aïcha a décidé de passer de l’autre côté du périphérique, pour aller vivre «en France».
Une chronique qui nous amène de l’autre côté du miroir et nous fait partager le quotidien tragi-comique d’une famille maghrébine, où les jeunes filles tentent de concilier tradition et liberté.
A l’issue de la projection, rencontre avec Yamina Benguigui autour
de son film et de son engagement envers la cause des femmes
maghrébines
Tarif unique : 3 Euros
Studio 66
66 rue Jean Jaurès / 94500 Champigny-sur-Marne
Réservation recommandée au
01 41 77 10 34